La sagesse ne garantit pas le bonheur, mais elle suppose que, s’il existe, c’est à l’intérieur de nous qu’il faut le chercher. Un cheminement qui repose sur des attitudes et une pratique quotidienne. Quelques clés.
"La vie est dure, ensuite on meurt", ce constat désabusé, on pouvait le lire sur des tee-shirts, il y a déjà une dizaine d’années. Comment voulez-vous qu’on soit heureux ? Pourtant, quand on interroge les Français, plus de 80 % affirment l’être. Mais alors, pourquoi battons-nous les records mondiaux de consommation de tranquillisants ?
Le bonheur
Tout le monde y aspire, mais tout le monde le sait fragile, à la merci d’un accident de santé, d’un aléa de l’existence, d’une déprime insidieuse.
On ne réalise pas toujours à quel point les médias, omniprésents dans nos vies, dégagent de sinistrose. Radios et télés sont devenues des robinets à malheur, martelant drames et catastrophes dans nos têtes fatiguées. Certes, l’effet de bonheur relatif peut jouer : "Encore un jour où je n’ai pas été égorgé en Algérie, où je n’ai pas perdu mon emploi." Mais le non-malheur ne suffit pas à nous faire accéder au bien-être.
Aussi chacun en est-il venu spontanément à modérer ses aspirations. Et si le bonheur de vivre n’était qu’une série de petits bonheurs ? L’exemple le plus actuel de cette félicité minimaliste est le succès, totalement imprévu, des livres de Philippe Delerm, depuis La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (Gallimard, coll. L’Arpenteur).
Le bonheur est peut-être à la portée de ceux qui savent le voir, sous leur nez, au long des heures. Une saveur, un souffle d’air frais, un regard, une atmosphère : pouvoir les capter, et s’en réjouir, ce serait ça, le bonheur. Ce ne serait que ça ?
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